
Réalisé par Taika Waititi, sorti le 29 janvier 2020
Je profite de mon premier week-end de vacances scolaires pour retourner au cinéma. J’attendais ce film avec impatience au vue du sujet et de l’humour perçut dans les bandes-annonces. Voici le résumé proposé par le site allociné:
Jojo est un petit allemand solitaire. Sa vision du monde est mise à l’épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grotesque qu’imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle.
Celles et ceux qui me lisent régulièrement ou me connaissent seront que j’apprécie énormément cette période historique. Le vingtième siècle me fascine justement par la question du nationalisme qui s’est développé dans plusieurs pays d’Europe, ce qui a mené au second conflit mondial, pour faire court. Souvent, les films de guerre montrent les rouages militaires et politiques, mais peu l’embrigadement de la population, et surtout des enfants.

Jojo a dix et souhaite être un des plus proche collaborateur du Führer. A tel point, que le dictateur lui apparaît dans chaque situation difficile. Bien que cela ne soit pas le nœud du film, cet envie d’être proche d’Hitler découle de l’éducation que lui a donné la société allemande, et l’école à partir de 1933. Le film commence avec un week-end chez les jeunesses Hitlériennes, où leurs supérieurs leurs disent clairement que les garçons sont là pour apprendre à ce battre et aux filles à tomber enceinte. Tout cela est amené avec humour, mais n’en cache pas moins un message important qui est l’éducation des prochaines générations, question que je trouve très importante dans une ère post Me Too. Apprendre aux garçons à être des prédateurs et aux filles à être dociles n’aident personnes. Une scène que je trouve très forte est la libération ou l’attaque -cela dépend du point de vue des personnages et de l’histoire des pays- de la ville. Les enfants des jeunesses Hitlériennes sont en premières lignes en chair à canon.

Le film porte aussi sur la relation entre Jojo qui se considère comme un nazi et une jeune fille juive. Je trouve que cette dernière a un personnage bien écrit. Elle est loin des clichés de la jeune fille juive apeuré et sans défense. Elle va toute suite prendre le dessus sur Jojo et aura des scènes de bravoures non négligeables. Il y a peu de femmes dans ce film, mais je me paraisse toutes intéressantes et qui sortent un peu des clichés des femmes pendant la guerre.
Je vous conseille donc d’aller voir ce film pour ces acteurs.trices, son histoire, son humour et son message. Attention des moments restent assez dur pour des enfants.