Bilan de mon année 2019

Avant de commencer réellement ce bilan, je souhaitais vous remercie, VOUS, lectrices et lecteurs de ce blog. Cette année a été celle où vous avez le plus suivis mon travail et lu mes articles. Je tiens aussi à remercie toutes celles et tout ceux qui m’ont fait confiance dans les différentes collaborations.

Dans cet article vous trouverez un florilège, des exemples, de ce que j’ai produit cette année. Ce fût encore une année pleine de photographies, surtout de portraits et de paysages

PORTRAITS

PARC DE SCEAUX

Je suis aussi de nouveau passé devant l’objectif , chose que je n’avais pas oser réaliser depuis plusieurs années. Sans vouloir rentrer dans les clichés, ce genre de shooting permet de me redonner confiance et de m’accepter avec mes défauts et aussi mes qualités.

BOOK PHOTOGRAPHIE

Concernant les photographies de paysages, j’ai eu la chance de voyager cette année, et surtout de partir à New-York. Je pense que vous l’avez remarqué avec toutes les photographies que j’ai posté sur les réseaux sociaux. Suite à ce voyage, j’ai vous ais proposé deux articles, un avec beaucoup d’écrits, en plusieurs étapes sur le voyage de manière général et un autre avec des photographies de street-art du quartier de Bushwick, dans Brooklyn.

NEW YORK CITY

BUSHWICK

J’ai aussi voyagé en France cet été !

TOULOUSE

J’ai aussi continué à écrire sur le cinéma. Je pense que vous avez du remarquer que le format changeait assez régulièrement. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, ou peu, je vous aurez une explication en fin d’article. J’écrivais soit en fin de mois, sur les films que j’avais visionnés ou des articles plus long ciblés sur un seul film, en salle ou alors sur des plateformes comme Netflix.

JE NE SUIS PAS UN HOMME FACILE

ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD

MES FILMS DE JANVIER 2019 : The Hate That You Give, Une femme d’exception, Edmond, Les Invisibles, Colette, Glass, Dragon 3(article qui a eu le plus de vues !)

Je vous parlais en introduction des partenariats que j’ai eu cette année avec différents collègues du milieu artistique et notamment des proches. Pour la première fois cette année, une autre personne a écrit sur mon blog: mon amie Isabelle (Un tour d’horizon). Je trouve vraiment cela intéressant que vous puissiez lire une autre plume que la mienne, et cela m’enrichit de nouvelles idées de voyage.

J’AI TESTÉ POUR VOUS : DEUX JOURS A EUROPA PARK.

J‘AI TESTÉ POUR VOUS: LES SAVONS DE JOYA.

Ce partenariat en particulier m’a donné l’idée d’écrire sur un sujet nouveau pour moi, mais qui commence à me tenir à cœur, pas de surprise tout est dans le titre.

CONSOMMER MIEUX

Pour rester sur la question des partenariats, je travaille toujours en collaboration avec l’association Messieurs Production. Le court-métrage dans lequel j’ai participé pour le Nikon Festival « Je suis une étoile filante » est d’ailleurs arrivé 105e sur 1259 et comptabilise en ce 25 décembre 2019 4.3K vues ! Nous n’avons pas eu accès à la finale mais toute l’association est très fière de ce classement.

Pour continuer dans le domaine de la vidéo, j’ai tourné ma première vidéo destiné à Youtube avec Aurelsweg. Nous parlons sans grande surprise de Disney, des films mais aussi du merchandising qu’il y a autour. Elle est assez longue mais comptabilise quand même 170 vues. Cela peut paraître peu pour certain.e.s mais j’en suis déjà très fière !

Pour finir sur ce sujet, j’ai continué à m’investir dans le podcast Sorociné, ce qui me permet de découvrir de nouveaux ou d’anciens films, d’en redécouvrir aussi. Grâce à ce podcast je continue d’ aiguiser mon esprit sur le cinéma et le féminisme, et les corrélations entre ces deux sujets. Vous pouvez retrouver ci-dessous les liens de tous les épisodes.

SOROCINÉ PODCAST

Ce qui explique la disparité dans mon écriture et mon manque d’activité, surtout cinématographique en cette fin d’année, est mon changement de vie professionnelle. Six mois après l’obtention de mon master, j’ai quitté mon travail de vendeuse. Cela juste avant de partir à New-York, pour me concentrer sur le concours de professeur des écoles. J’ai réussi ce concours, et je suis, pour l’année scolaire 2019-2020, en alternance. J’enseigne dans une école maternelle dans le 13ème arrondissement parisien et je dois encore suivre des cours à la fac. Tout cela signifie beaucoup de travail, tant pour la classe que pour les dossiers. Je n’ai plus autant de temps pour aller au cinéma ou pour ensuite écrire dessus. Cela ne m’empêche pas de continuer à me cultiver sur différents sujets notamment grâce à des podcasts ou des youtubeuses. D’ailleurs dites moi si des articles récapitulatifs de mes écoutes ou mes visionnages vous intéresseraient pour 2020.

Je profite de ces vacances de Noël pour me reposer, travailler mes dossiers -ma collègue reprends la classe en janvier-, aller au cinéma, manger du chocolat, voir ma famille et je vais partir quelques jours voir la mer ! J’essayerai de vous offrir quelques photos au mois de janvier pour bien commencer l’année !

Je vous invite à voir ou revoir tous les articles de mon blog ! Si vous désirez me suivre sur les résaux, je suis assez active sur instagram, notamment en story @cinemaetquotidien. Je vous partage des bêtises mais aussi des coups de cœurs !

Je vous souhaite une très bonne fin d’année 2019 et pleins de bonheurs et de réussites pour l’année 2020, année de Disney+ en France donc forcement une bonne année !!!

BONUS: des photos non publiées de mes vacances en Normandie durant le week-end du 14 juillet 2019.

Les Misérables

Réalisé par Ladj Ly et sorti le 20 novembre 2019.

5 prix à Cannes dont le Prix du Jury et représentera la France pour Les Oscars 2020 dans la catégorie du meilleur film international.

Le titre du roman de Victor Hugo n’est pas choisi pas hasard quand nous savons les liens entre la ville de Montfermeil (93047) et l’auteur. Il n’est non plus utilisé par opportunisme, car le réalisateur montre bien, dans son premier film, la pauvreté des habitants du quartier « Des Bosquets ». Ceci est bien résumé dans le dossier pédagogique réalisé par leur distributeur Le Pacte:

[…] le film de Ladj Ly n’en est pas moins hugolien dans son ambition de saisir à bras le corps la France d’aujourd’hui et d’ausculter ses « misères » (titre initialement envisagé par Hugo). En suivant la journée d’un trio de policiers de la BAC patrouillant dans la cité des Bosquets de Montfermeil, Les Misérables montre la fragilité du lien social gangréné par la pauvreté, le désengagement de l’État, le racisme et le communautarisme…

La grande réussite du film (saluée par un Prix du Jury au dernier Festival de Cannes) est de ne jamais sacrifier à son indéniable souffle narratif (le film est haletant de bout en bout) la complexité du réel : le film prend le temps de donner une épaisseur à ses personnages et de montrer que, comme le disait Jean Renoir, « chacun a ses raisons ».

Nous suivons Damien, qui débarque de Cherbourg, dans sa première journée avec ses nouveaux collègues de la BAC. Le premier, Chris, utilise son pouvoir a mauvais escient, comme le démontre ses scènes de colères, de racismes et de comportement pervers. Concernant le second, nommé Gwada par Chris, nous comprenons vite qu’il est perdu dans son métier.

Pour reprendre la fin de la citation ci-dessus, chacun semble avoir des raisons de se méfier des autres. Le film présente une réelle tension. Tout d’abord, du côté de la BAC la tension est présente dès le début. Elle va monter d’un cran quand ils apprennent qu’un lionceau à été volé à des forains (la fameuse famille Lopez). Puis encore une fois quand un des trois protagonistes tire sur un enfant et qu’ils ont été filmés par un drone. Toutes les scènes avec les enfants sont violentes pour dénoncer la manière dont la BAC agit dans les cités. Suite à cette action, la tension monte maintenant du côté des jeunes et de ceux qui tiennent le quartier. La tension est à son comble à la fin du film où le réalisateur nous laisse sur une fin ouverte très éprouvante.

En plus de décrire une journée dans la peau de la BAC dans un quartier difficile, le réalisateur expose les actes de vengeances des jeunes de la cité face à tous les adultes qui les malmènent.

Tous les pronoms ici sont délibérément masculins. Il y a très peu de femmes dans ce film. Elles ont souvent qu’une seule scène de dialogue et ne reviennent plus par la suite. Pourtant ces scènes permettent de montrer deux choses.

La première est la manière dont la BAC se comportent avec elles. Un passage fort du film est: le contrôle effectué par Chris de trois jeunes filles à un arrêt de bus. Il abuse de son statut d’homme adulte et du statut de son métier face à des adolescentes non-blanches qui fumaient un joint. Il commence notamment à réaliser une fouille au corps sur une des trois, et lui spécifier « qu’on est en état d’urgence, je pourrai te mettre un doigt dans le cul si j’en ai envie ». Il les insulte et casse leur téléphone pour continuer à les violenter sous le regard effaré de Damien.

Le deuxième aspect qui est présenté dans ce film, est que ce quartier est un territoire d’homme. Les femmes ne sont pas présentes dans les prises de décisions pour essayer de dénouer l’affaire du drone ou du lionceau. Ce ne sont pas elles qui « tiennent » la quartier. Elles sont aussi dans un mimétisme des comportements des hommes, comme nous pouvons le constater quand trois jeunes filles viennent faire du chantage au propriétaire du drone qui les filmaient chez elles.

Pour finir cet article voici une autre citation du dossier pédagogique où le réalisateur Ladj Ly explique la genèse du film. Une fois de plus, je vous invite fortement à voir ce film.

Tout ce qui est dedans est basé sur des choses vécues : la liesse de la Coupe du monde évidemment, l’arrivée du nouveau flic dans le quartier, l’histoire du drone… Pendant cinq ans, avec ma caméra, je filmais tout ce qui se passait dans le quartier, et surtout les flics, je faisais du « copwatch ». Dès qu’ils débarquaient, je prenais ma caméra et je les filmais, jusqu’au jour où j’ai capté une vraie bavure. Dans le film, l’histoire du vol du lionceau déclenchant la colère des Gitans propriétaires du cirque est également vécue… J’ai
voulu montrer toute la diversité incroyable qui fait la vie des quartiers.

Citation: Dossier Pédagogique Le Pacte Image: Le Pacte et Allociné Vidéo: Youtube.

Bushwick, New-York City

Je vous avais déjà présenté des photos de Street-art dans mon article sur New-York, notamment à Little Italy et près du pont de Brooklyn. J’en ai tellement photographié dans le quartier de Bushwick que j’ai décidé de vous préparer un article spécialement pour elles.

Ci-dessous, un extrait de l’article Bushwick, la Mecque du graffiti à New-York de cnewyork.net qui explique bien l’histoire de ce quartier.

Jusqu’à la fin des années 1990, je ne vous aurais jamais conseillé d’aller mettre les pieds dans Bushwick ! Ce quartier situé au Nord de Brooklyn, à la limite de Queens, était alors l’un des plus dangereux de New York, avec crimes violents et trafic de drogue.

Heureusement, les choses ont radicalement changé au milieu des années 2000 : la ville de New York a décidé de remettre le quartier dans le sens de la marche en investissant massivement dans un programme de réhabilitation intitulé « The Bushwick Initiative ». Objectif : améliorer la qualité de vie pour les habitants et s’attaquer à la criminalité, en particulier au trafic de drogue. Un travail réalisé en partenariat étroit avec la police locale.

Aujourd’hui, Bushwick offre un visage beaucoup plus paisible. Surtout, le quartier a commencé à attirer en masse les artistes. Bushwick s’est d’ailleurs imposé comme la Mecque new-yorkaise du graffiti, ou plutôt du « Street Art » comme on dit ici.

Maintenant, je vous laisse avec mes photographies:

SEE YOU SOON

J’ai testé pour vous: le savon et shampoing solide de la marque « Les savons de Joya ».

Article écrit par ISABELLE.

Ça y est j’ai sauté le pas, je suis passée aux savons solides !

Fatiguée du gel douche liquide qui m’abime la peau, du shampoing qui m’assèche le cuir chevelu, et de tous ces déchets plastiques à n’en plus finir, j’ai décidé de changer mes habitudes.

Depuis un mois, je test pour vous les savons solides.

J’ai donc commandé en ligne deux savons pour le corps et un shampoing pour cheveux abimés des Savons de Joya (https://lessavonsdejoya.com/).
Petit récap sur la marque : petite entreprise familiale, les Savons de Joya produisent des produits bios et naturels en utilisant le plus de composants sains possibles. Ainsi, un savon/shampoing est généralement composé d’huiles naturelles, d’agents moussants (ils utilisent les moins nocifs que l’on trouve sur le marché), avec ou sans huiles essentielles –au choix-. Les emballages sont tous biodégradables. Enfin, toute la production est 100% made in France.

J’ai acheté :

Verdict

Les plus Les moins
Se rince très facilement S’émiette/se casse facilement : difficile à utiliser par la suite (shampoing)
Laisse une peau douce, ne dessèche pas Sensation « sèche » au rinçage
Cheveux impeccables Difficile à démêler au séchage (shampoing)
Gain de place (dans la valise par exemple)

Faire sécher en dehors de la douche après chaque lavage
Fini les déchets plastiques
Economique : En comparaison avec l’utilisation de gels douches liquides et shampoings liquides.
Cadum surgras 1 bouteille/mois 3,49€ prix Auchan
Timotei pure 2 bouteilles/mois 2.24€ x2 prix Auchan  7,97€/mois
Savon solide 5,90€ pour 3 mois (selon mes prévisions)
Shampoing solide 7,30€ pour 3 mois (selon mes prévisions)
 4,4€/mois (13.2€/3)
 Gain à l’année 42,84 €

Bio, produits naturels
Durée de vie

Depuis que je suis passée aux produits solides je suis conquise ! Ma peau est plus douce, moins sèche ; mes cheveux longs sont beaux, brillants et se nettoient super facilement. Je gagne une place de dingue dans mon armoire, on peut facilement stocker pour l’année ; plutôt pratique quand on habite dans un petit logement. De plus, pour les voyages c’est parfait : passe en cabine, ne prend pas de place dans la valise, pas de risque que la bouteille de savon explose dans la valise. Et pour finir plus de déchets plastiques, ça fait du bien ! Et vous, vous avez testé les savons solides ?

Sorociné Podcast

Il y a bientôt un an, une amie a décidé de réunir des femmes féministes et cinéphiles pour un podcast cinéma 100% féministe et féminin. Nous en sommes à ce jour à la saison 2.

Nous discutons tous les mois de sujets diverses et variés en les reliant le plus possible à l’actualité cinématographique, sur des films plus ou moins récents, pour comprendre l’évolution du cinéma et du féminisme à travers ce média. Nous nous voulons ouvertes et inclusives sur les sujets que nous vous partageons. Je pense que ce genre de podcast est nécessaire car le cinéma et la société se nourrissent mutuellement, et c’est peut-être par ce biais que les mentalités peuvent évoluer.

J’ai participé à plusieurs de ces podcasts et je souhaite vous partager les liens de ces écoutes, pour vous mettre en avant nos idées et nos travaux. Ce podcast me permet de développer mon vocabulaire et mon aisance à l’oral. Aussi de débattre et confronter mes idées. Ainsi, je remercie vivement mon amie pour ce projet et toutes mes consœurs pour ces débats passionnés, instructifs et pleins d’humours.

Les titres parlent d’eux-même, je ne m’étends pas plus pour ne pas vous spoiler les écoutes. Voici les épisodes ci-dessous dans l’ordre de sortie, avec les liens soundcloud (inscription gratuite). Les titres en gras sont ceux où vous pouvez m’entendre.

Saison 1 :

Saison 2 :

Je vous mettrais les liens au fur et à mesure de leur sortie.

Je vous invite à nous suivre  sur les réseaux sociaux et je vous souhaite de bonnes écoutes !

Crédit image : @womenandflowers et Pauline Mallet.

Jardin du Luxembourg et ses alentours.

Ce jardin de plus de 20 hectares a été réalisé en 1612 pour Marie de Médicis. Il est très apprécié des touristes, des parisiens et des étudiants. Vous pouvez y trouver de belles statues, une fontaine avec des petits bateaux électriques, des pelouses pour pic niquer et les fameuses petites chaises vertes.

Octobre 2019

Avril 2017

Les petits bateaux:

Statue de Marie de Médicis:

L’ENA:

Michelet (Sorbonne, art et archéologie):

2017

C’est vrai que ce jardin est très agréable. J’apprécie m’installer là bas le temps d’une pause déjeuné quand je travail à côté. J’en ai donc profité la dernière fois pour prendre quelques photographies. Il faisait assez beau ce jour-là, ainsi parfois les couleurs semblent un peu saturées.

Abominable

Réalisé par Jill Culton et Todd Wilderman, sorti le 23 octobre 2019

Je continue mes articles sur les films d’octobre avec un joli film d’animation. Le nouveau Dreamworks est vraiment très bon et tout public, comme à leurs habitudes.

Tout commence sur le toit d’un immeuble à Shanghai, avec l’improbable renconte d’une jeune adolescente, l’intrépide Yi, avec un jeune Yeti. La jeune fille et ses amis Jin et Peng vont tenter de ramener chez lui celui qu’ils appellent désormais Everest, leur nouvel et étrange ami, afin qu’il puisse retrouver sa famille sur le toit du monde. Mais pour accomplir cette mission, notre trio de choc va devoir mener une course effrénée contre Burnish, un homme puissant qui a bien l’intention de capturer la créature car elle ressemble comme deux gouttes d’eau à celle qu’il avait fortuitement rencontrée quand il était enfant.

Le scénario reprend l’idée du voyage initiatique, cette fois-ci accompli par une jeune fille et non plus un jeune garçon. En plus de vouloir ramener Everest chez lui, elle va réaliser un voyage lui permettant de faire la paix avec son passé.

Dans mes souvenirs, c’est la première fois que Dreamworks donne le rôle principale à une fille, et notamment une adolescente/jeune adulte. C’est pour moi un progrès pour s’adapter à la réalité, malgré encore quelques petits défauts. Elle est travailleuse, comme observé au début du film, mais encore une fois, elle doit se donner plus de mal pour justifier son salaire et pouvoir se payer son voyage. De plus, elle est souvent remise en question par Jin, jeune homme très arrogant au début du film. Le scénario aurait été tout aussi bon sans les scènes où elle doute à cause de remarque de la gente masculine. Le rôle des autres femmes est aussi stéréotypé dans mon sens. Nous voyons seulement la mère de Yi et sa grand-mère chez elles, entrain de préparer à manger et s’inquiéter pour Yi. Les autres adolescentes sont peu présentes. La méchante est assez caricaturale, et sa rousseur détonne parmi les cheveux bruns des autres personnages. Le film aurait été, à mon avis, tout aussi intéressant s’il relatait l’histoire de trois adolescentes, au lieu de vouloir une fois de plus rattacher l’héroïne à des hommes.

Malgré ses petits défauts, le film est magnifique et prouve encore une fois le travail d’actualisation des techniques des studios. Les animations amènent la magie au film, comme la scène où ils volent sur des nuages. Oui, j’ai oublié de la préciser Everest à des pouvoir magique. Ces pouvoirs se révèlent grâce aux morceaux de musique que Yi joue au violon. Ces scènes sont très bien réalisées et amènent encore une belle touche de poésie à ce film.

Au niveau de la conception, ce film est réalisé notamment par une femme Jill Culton (Les rebelles de la forêt, Monstre et compagnie), c’est elle qui a aussi écrit le scénario. De plus, deux femmes sont au commande à la production: Suzanne Buirgy et Rebecca Huntley (Baby Boss, Dragon 2). De plus, au niveau du travail de production, de réalisation et de doublage, les studios ont fait appel à des professionnels d’origines asiatiques, comme Tsai Chin (Insaisissable 2, Casino Royal) qui double Nai Nai, la grand-mère de Yi. Ainsi, même si le 50/50 demandé pour le monde du cinéma n’est pas encore atteint, cela prouve que certains studios tentent de faire des efforts en terme d’égalité des sexes et de mixité pour arriver à des résultats vraiment bon.

Vous l’aurez compris, je vous conseille une nouvelle fois de vous rendre dans les salles obscures pour rencontrer ce gentil monstre !

Citation: allociné Crédit photo: Universal Pictures France / allociné Crédit vidéo: Youtube

Hors Normes

Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, sorti le 23 octobre 2019

Les deux réalisateurs reprennent une nouvelle fois des faits réels et d’actualités. Cette fois-ci, ils nous présentent deux associations Le silence des justes tenu par Stéphane Benhamou (ici Bruno) et le Relais Ile-de-France tenu par Daoud Tatou (ici Malik). Ils sont joués respectivement par Vincent Cassel et Reda Kateb. Le silence des justes s’occupe d’enfants et d’adultes atteins de graves troubles autistiques et la deuxième association forme des jeunes, ici de banlieues, à s’occuper de personnes handicapés.

Le sujet est dur, mais traité avec justesse et sans scènes de pathos inappropriés. Je cite l’article de Première concernant ce film:

Et c’est la violence du rejet de la société qui nous saute au visage. On pouvait craindre le cocktail de bons sentiments, de ceux qui nous incitent lourdement à changer, de ceux qui nous font sentir coupables. Il n’en est rien. Car Hors normes, c’est d’abord le récit d’un combat, celui de deux hommes à la tête de deux associations consacrées à l’accueil des autistes. Ces structures existent. Elles s’appellent le Silence des justes et le Relais Ile-de-France. Le film inverse le point de vue et montre que c’est la politique de santé à l’égard des handicapés en France qui est anormale. 

En effet, l’association de Bruno est menacé de fermeture car il exerce, aux yeux de la loi, dans l’illégalité et donne lieu à des situations parfois extrêmement grave. Pourtant, dans les entretiens réalisés par l’inspecteur et l’inspectrice, les questionnés les mettent face à la réalité. Si ce n’est pas eux, et avec les moyens du bord, qui prendra en charge ces personnes avec des troubles autistiques qui le ferra.

Encore une fois de mon point de vue, le film ne tombe pas dans l’excès et à la pitié. Il est plutôt pour moi proche d’un documentaire. Sans faire de la démagogie, ce serait un bon film à montrer dans les lycées. En plus de montrer des gens qui se battent pour des personnes porteurs d’handicapes, le film présentent des jeunes de banlieues qui décident de prendre leur vie en main en aidant les autres. Il y a la question du vivre ensemble, mais aussi de prouver à ceux et celles qui pensent que leur vie est déjà tracée négativement, qu’il existe des alternatives.

Ceux et celles qui me connaissent et qui me suivent depuis longtemps se doutent bien que je vais aussi parler de la place des femmes dans ce film. Certes, l’Histoire fait qu’elles ne sont pas les personnages principales, mais elles sont quand même présentes. Hormis la mère de Joseph (Helen Vincent), elles ont toutes un rôle peu flatteur. L’inspectrice met Bruno dans une mauvaise posture, les collègues et « dates » juives de Bruno restent un peu dans la caricature ou juste là pour rallonger un peu l’histoire, l’orthophoniste dont un des jeune tombe amoureux est montrée comme une médecin peut compétente avec les autistes…

En dehors de cette petite zone de gris, je vous conseille vraiment d’aller voir ce film. Vincent Cassel, qui sort enfin (!) de ses rôles de pervers narcissiques, et Reda Kateb sont très convaincants et nous livrent une jolie fable. Mention spéciale aux acteurs.trices autistes qui jouent dans le film.

Crédit photo: Allociné Crédit vidéo: Youtube

Parc de Sceaux

Octobre 2019

Un très beau dimanche et le début des couleurs d’automne m’ont permis de tenir jusqu’à ma semaine de vacances. Voici les photographies que j’ai prise ce jour-là.

Printemps 2019

Fleurs et orangers

J’ai pu profiter des premières chaleurs du printemps pour réviser mon concours au Parc de Sceaux (92). Les fleurs et les oranges étaient déjà de sorties et je n’ai pas pu résister à prendre quelques photographies. Vous retrouverez aussi les fleurs d’Hanami en bas de l’article.

Hanami 

JOKER

Réalisé par Todd Phillips, en salle le 9 octobre 2019

Lion d’Or à la Mostra de Venise 2019.

Du 2 au 8 octobre 2019 se tient le Festival Première qui propose 8 films en avant-première. C’est à cette occasion que j’ai pu visionner Joker , le vendredi 4 octobre 2019. Dès la première bande-annonce, ce film m’avait donné envie. Pour une fois, je n’ai pas été déçu.

Dès son annonce et maintenant avec les premiers visionnages, le film était sujet à des débats et autres polémiques. Je ne rentrerai pas dedans, aussi pour éviter de vous spoiler. Le réalisateur a choisit de nous livrer une origin-story parmi d’autres de ce personnage iconique. Ainsi, les fans de Comics ne trouveront peut-être pas leur compte dans cette nouvelle ligne narrative. Pourtant, j’espère que le public sera apprécier la qualité cinématographique de ce film.

Le caractère sombre et fou du personnage est très bien retranscrit à l’écran, tant dans les lumières que dans les musiques. Joaquin Phoenix porte le film d’une manière remarquable. Son comportement initial et sa transformation au fur et à mesure du film, sont menés d’une main de maître. La manière dont se comporte avec lui les personnes qui entrent et sortent de son existence fait perdre fois en l’humanité.

Vous le comprendrez, je suis peu objective et toujours un peu émue, face à ce film qui rentre dans mon top de cette année 2019. Cet article n’est pas très long pour éviter de trop vous en dire. En tout cas, j’espère que vous irez le visionner et que vous l’apprécierez comme moi.

Lundi soir, je recommence ce festival avec Retour à Zombiland. Cette fois, j’attends plus un bon divertissement qu’un vrai chef-d’oeuvre, et j’essayerai de vous écrire un petit mot sur les réseaux.

Comme à mon habitude, je vous laisse avec la bande annonce du film.

Crédit vidéo: Youtube.

Crédit image: allociné.