« La Chouette entre veille et sommeil » Mon 1er Cinéma par l’Association Enfances au Cinéma

Ce dispositif mis place par l’association Enfances au Cinéma. Il permet aux enfants de maternelle de voir des œuvres cinématographiques dans les salles parisiennes. J’ai eu la chance de faire un stage dans cette association et de présenter les œuvres qu’elle proposait. Les enseignants bénéficient d’une petite formation. Une pré-projection est proposée au début de l’année scolaire. Ils ont aussi accès à des dossiers personnalisés en ligne pour l’amont et l’aval de cette projection.

Ce dispositif permet aussi aux enfants d’apprivoiser la salle de cinéma, lieu symbolique du 7e art. Dans cette salle, l’association espère que des liens se créer entre les enfants et les enseignants, et entre les enfants. De plus, les enfants vont apprendre à développer leur discours, mettre des mots sur leurs émotions et à échanger son point de vue.

Je cite le fascicule 2017-2018 par l’association Enfances au Cinéma :

« Elle [l’expérience] invite les enfants à parler de ce qu’ils ont vu, à raconter avec leurs mots l’histoire qu’ils ont découverte en images et en sons, à mettre des mots sur les émotions qu’ils ont ressenties et enfin à échanger leurs points de vue respectifs ».

Pendant cette année scolaire 2017-2018, les élèves des écoles parisiennes ont été trois fois au cinéma. Je vous présente les programmes visionnés : les réalisateurs ou réalisatrices, leurs durées, leur résumé. J’ai eu seulement le rôle d’observante pendant les présentations de cette série de court-métrages, car c’était le début de mon stage. Pour les autres articles, je retranscrirai mes présentations.

La chouette entre veille et sommeil.

C’est un programme de cinq courts-métrages franco-belges sortie en 2016 de quarante minutes. Ce sont des courts-métrages d’animations sonores et en couleurs, distribués par Cinéma Public Films. Il y a plusieurs techniques d’animations dans ces courts-métrages, ce qui permet aux enfants de connaître la diversité du cinéma d’animation.

  • Compte les moutons

Frits Standaert est diplômé de l’académie des beaux-arts de Gand (Belgique). Spécialisé dans les films jeunesses, il nous propose une histoire de sept minutes.

Voici le résumé proposé par le fascicule :

« Un petit garçon n’arrive pas à s’endormir. Sur les conseils de son papa, il se met à compter les moutons pour trouver le sommeil…jusqu’à ce que les animaux apparaissent près de lui. »

  • Une autre paire de manche

Ce court-métrage sorti en 2015 de six minutes est réalisé par le français Samuel Guénolé. Ce dernier est diplômé de l’École supérieure de l’image de Poitiers. Une autre paire de manche est son premier court-métrage.

Voici le résumé proposé par le fascicule :

« Arthur est contrait de s’habiller le matin pour aller à l’école. Et vite ! Chaque étape est une épreuve de plus à laquelle il tente d’échapper pour des préoccupations plus amusantes. Et son imagination est sans limite. « 

  • La Moufle

La réalisatrice Clémentine Robach signe un court-métrage français de huit minutes, sorti en 2014. Elle est formée au cinéma d’animation et à la didactique visuelle. Elle signe aussi le court-métrage La soupe au caillou.

Voici le petit résumé par le fascicule :

« En plein hiver, Lily et son grand-père installent un nichoir pour protéger les oiseaux. En voyant un écureuil frigorifié, la petite fille dépose sa moufle sur le sol. Qui sait quels animaux viendront s’y abriter. 

  • La Soupe au caillou

Réalisé par Clémentine Robach, ce court-métrage dure sept minutes et est sortie en 2015.

Voici le résumé proposé par le fascicule :

« Les habitants d’une petite ville n’ont pas beaucoup à manger et passe leur temps devant la télévision. Heureusement qu’une coupure de courant va les forcer à sortir de chez eux pour se rencontrer. »

  • La Galette court toujours

Pascale Hecquet signe un court-métrage français de huit minutes sorti en 2015. Elle est graphiste et réalisatrice de film d’animation.

Voici le résumé proposé par le fascicule :

« Une galette appétissante s’enfuit dans la forêt pour ne pas être mangé par le lapin et ses amis. Rusée, elle échappera au renard qui rôde dans les bois. »

Ces court-métrages sont bien amenés grâce à la chouette qui sert d’interlude. Les enfants apprennent que beaucoup de choses peuvent se passer la nuit, mais qu’il ne faut pas avoir peur de cette période de la journée. J’ai apprécié ces courts-métrages qui ne sont pas trop compliqués et qui ne font pas trop peur. Comme à mon habitude je vous propose la bande-annonce de ce programme.

Les Indestructibles 2

Les cinémas Gaumont-Pathé organisent de temps à autre « La grande journée des enfants ». La dernière fut le dimanche 24 juin 2018. Ils présentaient l’avant-première de Maya L’abeille 2, une re-sortie d’Edward aux mains d’argents, et l’avant-première de Les Indestructibles 2. Le film est réalisé par Brad Bird et sortira le 4 juillet 2018 sur nos écrans.

Après quatorze ans d’attente, j’ai pu enfin savoir ce qu’il se passe après le cut final du premier film. Je peux dire que je n’ai pas été déçue. Brad Bird nous livre une bonne suite, grâce à de super scènes de combats et des effets spéciaux grandioses.

Le réalisateur fait évoluer les personnages entre les deux films tout en gardant le fil conducteur de la première histoire. Les super-héros sont des hors-la-loi, et Violette prépare son rendez-vous galant. Nous apprenons dans la bande-annonce qu’Elastigirl a été choisi par une organisation pour représenter les super-héros dans le but de leur réhabilitation.

Monsieur Indestructible doit rester à la maison pour gérer les maths de Flash, la « crise d’adolescence » de Violette et les nouveaux pouvoirs de Jack-Jack. Toutes ces situations donnent des scènes vraiment très drôles et selon moi en phase de devenir cultes. Le film nous propose un message moderne sur les rôles au sein de la famille. Ils ne sont pas définitifs et demandent de la communication pour que tout le monde puisse s’épanouir. Nous verrons le travail de Monsieur Indestructibles sur lui-même pour accepter la réussite de sa femme.

Dans la lignée des autres films Pixar, je pense par exemple à Wall-E, le réalisateur nous livre un message sur les dangers de la technologie, plus précisément de son utilisation. La fin de la bande-annonce nous présente un nouveau méchant se nommant l’hypnotiseur et portant bien son pseudonyme. Sans tout vous dévoiler, ce personnage utilise la technologie pour prendre le contrôle des être humains grâce à des écrans. Il va porter un message assez fort sur les super-héros, en plus de la technologie.

Comme tous les Disney et Pixar, ce film peut être visionné par tous. Nous aurons chacun nos propres niveaux de lecture et nos propres peurs face à cette histoire, mais la magie des studios opère encore et nous passont un bon moment.

Mention spécial au court-métrage d’ouverture Bao réalisé par Domee Shi, qui nous livre une belle métaphore des liens familiaux.

Bande annonce en VF:

Source: Allo-ciné, Youtube

Cri du cœur pour mes sœurs.

Pour commencer, comme son titre l’indique cet article est un crie du cœur. Un pas de fourmis pour le féminisme, mais un grand pas pour moi et mes convictions. Il s’adresse à tout ceux et celles qui souhaitent le lire que vous soyez déjà convaincu par le féminisme ou non. Je m’excuse d’avance si certains sont outrés par mes fautes d’orthographe, mais s’il vous plaît, pour une fois dépasser cela, ce n’est pas le plus important ici.

Tout commence ce matin, dimanche 25 mars 2018. En allant travailler, je lis un article de Madmoizelle.com qui me touche particulièrement, et que j’ai toute suite partagé. Je vous propose le lien ici, pour l’article qui se nomme : « Le syndrome de la bonne élève et comment s’en défaire ? ».

Je me suis reconnu dans beaucoup de ces citations. Je ne remets en aucun cas l’éducation de mes parents en cause. J’ai un petit frère, a-t-on été élevé à certains moments de manières différentes ? Oui. Non pour notre genre, mais pour notre caractère. Je me permets d’évoquer ceci, car l’article parle notamment de l’éducation des jeunes filles par la société et ses pairs. Je me permet de vous mettre un paragraphe mis en valeur dans l’article précédemment cité :

Comme bon nombre de stéréotypes sexistes profondément intégrés, le syndrome de la bonne élève est un produit de l’éducation des filles.On valorise l’obéissance chez les filles, et la désobéissance chez les garçons : ils sont encouragés lorsqu’ils occupent l’espace et prennent la parole, tandis que les filles sont encouragées à être gentilles, discrètes, patientes, à faire le moins de bruit possible et prendre le moins de place possible.« Ne pas déranger », être soigneuse et appliquée, voilà ce que l’on cultive généralement chez les filles. D’où le fait qu’à l’âge adulte, le syndrome de la bonne élève frappe essentiellement les filles, et très peu les garçons.

Tout cela à fait son chemin dans ma tête pendant mon service au magasin. Cela m’a bien sûr ramené à mes idées féministes, comment je le vis quotidiennement et comment je peux les montrer. Je commence à me dire que je pourrai écrire quelques choses dessus, pour le moment rien de concret. De plus, j’en arrive à me dire qu’une manière de prouver mes convictions est par exemple la manière dont je souhaite m’habiller, ne pas me priver de sortir avec des vêtements courts juste pour éviter les regards malsains.

Arrive le moment tant attendu de la relève, ma collègue arrive et ne me semble pas bien du tout. Au moment même où j’étais en train de me convaincre que la société et les regards masculins n’ont pas à me dicter ma tenue, elle se faisait harceler à cause de cela. Elle s’est fait photographier les jambes dans le métro, oui ma douce collègue portait un short et des chaussettes hautes. So whaat ? Puis, un mec la suit dans la rue en lui parlant en anglais, en lui disant que les Français ne sont pas ouvert d’esprit. Monsieur, elle t’a indiqué la banque, elle n’est pas consentante pour poursuivre la conversation, passe-t-on chemin ! Ce n’est pas sorcier, comme diraient nos chers amis.

J’essaye de la rassurer, lui rappeler les « gestes qui sauvent » si elle a un problème. Malgré cela, je suis aussi en colère et peu rassurée. Je ne sais pas si cela n’est que moi, mais quand une de vos connaissances ce fait agresser, c’est toutes celles à qui elle en parle qui se sentent agressée. J’ai beaucoup de chance, je n’ai jamais été agressé ou interpellé violemment, mais comme TOUTES les filles j’ai déjà eu des mots ou des regards mal placés.

Ainsi, cet article et ses pensées qui devaient rester encore dans ma tête sortent aujourd’hui. Je reviens une nouvelle fois dessus, mais, c’est toute notre éducation, celle passée et celle futur qui est en cause. Tant que nous dirons aux filles « Sois belle et tais-toi » et aux garçons que le succès passe par les femmes et l’argent, et que « un homme ça ne pleure pas », les choses ne pourront pas avancer. Je vous recommander un bon documentaire sur l’éducation des jeunes garçons aux Etats-Unis, mais qui fait écho à notre société. Ce documentaire se nomme « The mask you live in » qui est encore disponible sur la plateforme Netflix.

Chers messieurs, je suis féministe, mais je ne suis pas contre vous. Je suis contre la bêtise dont l’être humain est capable et les injustices qu’il y a encore dans ce bat monde. Comme le dit l’image ci-dessous  » real men are feminists ». Je sais que, malheureusement pour beaucoup d’entre vous et cela me désole, il vous faudra tout le courage du monde pour dire à vos amis et collègues (je ne mets pas au féminin exprès) que vous croyez en l’égalité homme-femme et que vous êtes contre toutes formes de violences faites envers la gente féminine. J’irai même plus loin, contre les homosexuels, les personnes qui se considère comme non-binaire ou n’appartenant pas à son genre assigné à la naissance, ou toutes minorités.

Mon article est plus long que d’habitude, mais j’en viens aux conclusions. Les filles battons-nous jusqu’au bout. Je ne suis pas dans les manifestations ou dans une association féministe, mais encore une fois, je pense que nous pouvons vivre cela à notre échelle. Comment ? En s’assumant et essayant de ne pas être en prise du body-shamming. Nous voulons mettre des robes ? Mettons des robes ! Tu veux te maquiller ? Pas te maquiller ? T’épiler ou non ? C’est ton choix. Parle-en autour de toi, partage des post féministes, grave le sur ton corps… Ce dire que je n’ai pas besoin d’un homme pour me défendre, mais un être humain plus fort ou plus intelligent que moi. Ne pas se démonter quand on essaye de nous prouver que nous sommes moins bien que les hommes, que nous sommes des « chaudasses habillées comme ça ». Bien sûr toujours avec politesse et courtoisie et sans te mettre en danger. Je pense que plus nous montrons chacune à notre manière que la femme doit être considérée de la même manière qu’un homme nous ferrons bouger les choses.

Je vous laisse sur ces écrits qui me sont pour le moment cathartiques et comme l’a dit Queen B:

Crédits photos: Pinterest.

The Greatest Showman

Si comme moi, vous aimez l’univers du spectacle, vous allez être servi. Il s’agit dans ce film d’un spectacle qui se rapproche du cirque traditionnel. C’est aussi pour cela que le film m’a particulièrement touché, car j’ai fait du cirque moderne pendant plusieurs années, petite dédicace au Plus Petit Cirque Du Monde de Bagneux (92220).

Les différentes affiches promotionnelles montrent bien cet aspect du film.

Nous retrouvons Hugh Jackman, qui a définitivement (?) enlevé le costume de Wolverine et qui pousse encore une fois la chansonnette (voir « Les Misérables » de Tom Hooper). La performance de l’acteur est très bonne. Il est rejoint par Michelle Williams, Zandaya, Rebecca Fergusson et Zac Efron qui lui aussi se remet à chanter et danser.

L’histoire se déroule au début des années 1870. P.T Barnum est un homme pauvre qui décide de monter un spectacle. Il va rassembler un maxim

 

um de personne en marge de la société et va préparer ce qui est communément appelé un « freak show ». Considéré comme un escroc par certains, il va quand même réussir son coup. Tout cela part d’une histoire vraie, dont beaucoup de détails ont été changé.

Ainsi, le film en lui-même est un spectacle qui enchaîne numéros de cirque, de danse et d’opéra. Certaines scènes et numéros semblent parfois partir dans tous les sens. Pourtant, tout est extrêmement millimétré. Ce sont pleins de figures et de détails qui vont créer ces « tableaux ». Un grand bravo à la scène d’ouverture et la scène de fermeture du film qui m’a redonner l’adrénaline de la scène.

De plus, certaines scènes de duos peuvent paraître simples dans leur présentation, et contraster avec les scènes de groupes, mais ce sont souvent les choses simples et épurées qui peuvent donner les meilleurs numéros. Je pense, exemple, au duo Zac Efron et Hugh Jackman dans le bar ou Zac Efron et Zandaya sous le chapiteau.

Les décors de la ville ou des paysages peuvent sembler parfois très faux. Pour moi, cela fait partir de l’univers du film, du spectacle. Les décors en cartons-pâtes font référence aux décors du « freak show », mais aussi du spectacle de leurs vies à tous. On nous met de la poudre aux yeux, on nous montre du faux, comme Barnum souhaite le faire avec son spectacle.

Pour finir sur le côté spectaculaire, je trouve que la musique est très bien. Un peu mainstream, mais au moins dans l’air du temps et accessible à tous. Les chansons ont été écrites par  Benj Pasek et Justin Paul. Ce sont eux qui ont signé la chanson « City of Stars » du film événement « LaLaLand » de Damien Chazelle.

Certains passages de l’histoire peuvent sembler un peu à l’eau de rose. Encore une fois, nous avons le droit au discours sur les pouvoirs de l’amour et de l’amitié. Nous pouvons aussi y voir un discours sur la tolérance. P.T Barnum veut donner sa chance à tout le monde. Le réalisateur nous montre une histoire d’amour entre une personne blanche et une personne de couleur, scandaleux pour l’époque.

Pour conclure, même si ce film a des défauts, comme des enchaînements de scènes parfois bancales, c’est un très beau spectacle pour toute la famille, et qui me donne encore plus envie de faire une nouvelle fois de la scène.

Bande annonce VOST:

Sources: Allociné, Pinterest, Youtube

Voldemort: Origins of the heir

Si vous aimez autant que moi la saga « Harry Potter » , vous avez forcément entendu parler de ce film italien, qualifié de fan-fiction. Voldemort: origins of the heir est réalisé par Gianmaria Pezzato. Sortie le samedi 13 janvier 2018 sur Youtube, il a déjà dépassé les dix millions de vues, au moment où j’écris cet article, soit le jeudi 25 janvier 2018.

Qui dit fan-fiction dit souvent film amateur. Pourtant, celui-ci est bien loin des films de nos options cinéma. Même si le jeu d’acteur n’est pas toujours super, et le doublage pas toujours synchrone, ce film se défend très bien. Par exemple, même si je trouve la mise en place un peu longue, c’est là que nous voyons les efforts dans les effets spéciaux et le montage.

Pour rester sur la question du montage, ce film est raconté par une série de flash-back. L’histoire est narrée par Grisha McLaggen, héritière de Godric Gryffondor . Elle se fait arrêter dans un pays d’Europe de l’Est, alors qu’elle cherchait le journal intime de Tom Jedusor. Elle dévoile toute l’histoire sous l’emprise du Véritaserum, filtre qui oblige à dire la vérité. Ainsi, ce film nous montre la fin des études de Tom Jedusor et le début de sa quête des horcruxes. Le réalisateur a choisi de mettre l’accent sur un des premier que Tom trouve.

Je trouve que cette fan-fiction est fidèle aux livres et films dans les détails qu’il avance. Tous les éléments de la quête de Tom pour devenir Voldemort sont déjà précisés dans les livres. Les décors des films et les idées de JK Rowling sont présents.

Les seuls éléments qui vont enrichir le film sont de nouveaux personnages. Ce sont les héritiers des quatre maisons. Le fait que Tom Jedusor soit l’héritier de Salazar Serpentard est déjà connu. Le réalisateur a donc rajouté les trois autres. Plus haut, je vous ai écris que Grisha était l’héritière de Gryffondor. L’héritier de Serdaigle se nomme Wigglaf Sigurdsson, et celui de Poufsouffle, Lazarus Smith.

Pour conclure, même si je trouve la mise en place un peu longue, et que le réalisateur aurait dû finir le film une scène avant, pour plus d’émotion, je trouve que c’est une bonne fan-fiction sur l’univers de « Harry Potter ». Cela prouve que cet univers intéresse toujours autant et qu’il y a encore pleins d’idées à en tirer.

Voici en bonus, le lien vers le film :

Crédits: Pinterest, Youtube

Coco

Le dernier né Pixar, réalisé par Lee Unkrich, est sorti en France le 29 novembre 2017, juste avant les fêtes de Noël. Une semaine plus tard soit le mercredi 6 Décembre, le film en était déjà à 948 846 spectateurs, et prend la tête du Box-office, selon le site Première.

Avant de parler de ce film, je vais vous raconter une petite anecdote. Il était normalement prévu qu’un court-métrage sur le personnage d’Olaf, de La Reine des Neiges précède le film. Cela ne s’est pas fait, à cause de protestation de parents, qui considéraient que la séance allait être trop longue pour leurs enfants. Le court-métrage dure vingt-une minutes.

Miguel, un jeune ado mexicain, va fêter “ El día de los Muertos” avec sa famille. Comme beaucoup de Mexicains, il est fan d’Ernesto de la Cruz, qui était un grand musicien. Il fait de la guitare pour l’imiter. Il veut participer au concours de talent de sa ville, mais sa famille ne le voit pas de cette manière. En effet, Coco, l’arrière-grand-mère de Miguel, a été abandonnée par son père musicien. Depuis, la famille ne veut plus entendre parler de musique. Miguel tente quand même de faire le concours et vole la guitare dans le sanctuaire de De la Cruz.

Il va se retrouver dans le monde des morts au moment où il va jouer avec cette guitare. Dans ce monde, il va retrouver sa famille, son idole et Hector, son compagnon d’aventure. Ce dernier tient absolument à retourner dans le monde des vivants en ce jour de festivité. Seul bémol : son portrait n’est sur aucun autel.

Pixar signe encore un très bon film d’animation. Les dessins sont très beaux et les couleurs nous en mettent plein la vue. Même si je ne suis pas une spécialiste, je trouve que les auteurs retranscrivent bien le Mexique et “El día de los Muertos”. Notamment dans les maquillages et les couleurs fluo. Les couleurs de ce film sont chaudes et chatoyantes, sans jamais fatiguer l’oeil.

La palette de couleurs est encore plus impressionnante quand il s’agit des Nahual, animaux esprit, qui sont entièrement réalisé avec des couleurs fluos. Ces Nahual, guident les morts dans leur traversée vers l’autre monde. Ils sont le plus souvent représentés par des chiens ou des jaguars, et peuvent voler.

Pour ce qui est des thèmes abordés, je les trouve encore plus poussés qu’à l’ordinaire. Comme je le disais en introduction, la mort est au cœur du film, mais aussi les problèmes familiaux. Ce sont deux aspects auxquels nous sommes forcément confrontés un jour. Pourtant, grâce à cette tradition mexicaine, la mort n’est pas toujours représentée dans le film comme quelque chose de triste et définitif, à la différence de Bambi ou Le Roi Lion. Au contraire, les Mexicains célèbrent les morts joyeusement avec offrandes et de la nourriture.

Le deuxième thème est celui des conflits familiaux. À cause d’une rupture remontant à plusieurs générations, Miguel ne peut pas faire de la musique. Pour lui, ce n’est pas compréhensible et il n’arrive pas à communiquer avec les membres de sa famille. Par exemple, la grand-mère ne va pas chercher à écouter Miguel et casse la guitare de ce dernier, ou encore l’empêche d’écouter de la musique.

Ainsi, selon moi, en plus de suivre ces rêves, la morale de ce film est qu’avec une meilleure communication et compréhension, beaucoup de problèmes peuvent se régler.

Pour finir mon analyse, je trouve que ce film a un bon scénario. Les rebondissements sont variés et bien trouvés. Bien sûr, comme tous les films Disney-Pixar, il y a plusieurs niveaux de lecture. Si les enfants peuvent y voir un petit garçon qui doit retourner dans le monde des vivants pour aider Hector, en tant qu’adultes, nous pouvons réfléchir aux points que j’ai abordés dans cet article.

Pixar signe encore une fois le film d’animation de Noël. Je pense, qu’il aurait pu aussi avoir sa place pendant les vacances de la Toussaint ou pour Halloween. Cela aurait, selon moi, encore plus renforcer la féerie “Del día de los Muertos”.

Crédits: Allociné, Youtube

« Le redoutable »

Le nouveau film de Michel Hazanavicius est sorti en France le 13 septembre 2017. Ce réalisateur est connu pour avoir réalisé les deux « OSS 117 » avec Jean Dujardin sorti respectivement en 2006 et 2008. Il a aussi réalisé « Le grand détournement, la classe américaine » sorti en 2003. Je trouve que l’humour du film « Le redoutable » ressemble d’ailleurs un peu à celui du film « Le grand détournement ».

Ainsi, « Le redoutable » raconte une partie de la vie de Jean-Luc Godard (interprété par Louis Garrel), réalisateur de la Nouvelle Vague né à Paris en 1930. En 1968 la France et plus particulièrement les étudiants et les ouvriers font leur révolution. Dans ce climat de tension et de fête, Jean Luc Godard questionne son cinéma et veut des changement radicaux. Le film est raconté par sa femme de l’époque Anne Wiazemsky.

Dans ce film, Jean Luc Godard est présenté comme une sorte de génie incompris et perdu dans un monde en changement. J’ai pu voir un Godard réalisateur, révolutionnaire, ami, amant, époux, mais surtout un Godard en perpétuel questionnement sur le monde, son cinéma et lui-même. Il est vaniteux et n’arrive pas à communiquer correctement avec le monde qui l’entoure. Il ne veut pas devenir « un vieux con », mais il l’est déjà pour certains jeunes de Mai 68 et ses amis dans sa manière de voir le monde. Il a besoin de contrôler et d’avoir raison.

N’étant pas une spécialiste de Godard ou de Mai 68, je trouve que le film développe bien le personnage et cette époque. Il y a par exemple, beaucoup de scène de tension dans les amphithéâtre de la Sorbonne ou dans les manifestations dans Paris.

Le grain de l’image et la photographie font une référence certaine aux films des années 60 ainsi qu’à différents de ses films, comme « Le mépris », « La chinoise » ou encore « le petit soldat ». De plus, j’ai beaucoup apprécié ce film, pour sa photographie, mais aussi pour son humour. Ici, il est à la fois décalé et subtil. Il va jouer sur les mots, notamment sur la mise en image de métaphores littéraires. De même, il brise le quatrième mur en prenant le spectateur à partie. Il joue aussi sur les montages vocaux, les acteurs font parler un film muet ou réagissent de manière excessive à un dialogue hors champs.

Voici un lien vers la bande annonce pour que vous puissez apprécier cela par vous même, l’humour et l’ambiance du film.

Dans ce film, Godard n’est pas toujours montré sous son meilleur jour, mais comme le dit la radio au début du film et lui même à la fin de la bande annonce, « ainsi va la vie, à bord du redoutable ».

Crédits: Allociné, Youtube

DUNKERQUE

Attention cet article contient des éléments qui pourraient vous gâcher certaines surprises si vous n’avez pas encore visionné ce film.

Le nouveau film de Christopher Nolan est encore une claque visuelle et émotionnelle. Ce film tant attendu est sorti en France le 20 juillet 2017. Il raconte le retour mouvementé des troupes anglaises pendant que les Allemand les encerclent dans la ville de Dunkerque, pendant le mois de mai 1940. Ce film arrive à se placer premier au box office, en France, le jour de sa sortie, avec 3145 entrées selon le site Allociné. Au box office Américain du 21 au 23 juillet 2017, le film avait déjà remporté 50 500 000 de dollars toujours selon Allociné.

J’ai eu beaucoup de joie à retrouver des acteurs comme Tom Hardy (Inception, Mad Max Fury Road), Cillian Murphy (The Dark Knight Rises) ou encore Kenneth Branagh (Cendrillon, Thor, Harry Potter). J’ai eu aussi une bonne surprise en voyant Harry Styles (ex chanteur des One Direction) jouer de manière plutôt convaincante. Les autres jeunes acteurs me semblent aussi assez prometteurs, comme Fionn Whitehead et Aneurin Barnard.

Tom Hardy 
Kenneth Branagh 
Cillian Murphy
Harry Styles
Aneurin Barnard
Fionn Whitehead

Que dire de ce film. C’est encore une fois un coup de maître que réalise Christopher Nolan. Aussi connu pour avoir réaliser Interstellar, Inception et la trilogie des Batman avec Christian Bale, le réalisateur joue encore une fois avec son sujet de prédilection: le temps.

Il met en place son jeu dès le début du film. Nolan précise la durée estimée de chaque événement. Le premier se rapporte aux soldats anglais qui se trouvent sur la plage de Dunkerque et qui cherchent à tous prix à rentrer chez eux. Cet événement va durer une semaine. Ensuite, nous allons suivre des civils à bord d’un chalutier, leur aventure va durer une journée. En effet, le gouvernement anglais décida de réquisitionner la plus grande flotte possible pour sauver les soldats. Ainsi, les civils ont du participer encore une fois à l’effort de guerre. Enfin, nous suivons un combat aérien qui va durer une heure.

Je me suis demander naïvement si toutes ces histoires allaient rester sans lien entre elles, pour nous montrer comment chaque être humain a participé à cette guerre. Pourtant, il fallait s’en douter Nolan sait où il va et relie toutes ces histoires dans une logique que je pourrais qualifier d’ historique et humaniste.

J’ai été en haleine du début à la fin du film. Les images sont magnifiques. Encore une fois Nolan arrive à sublimer ses décors et trouver de très bons angles de vues, notamment durant les batailles aériennes, où il joue avec le subjectif. Ces points de vue subjectifs sont des éléments en plus pour jouer avec le temps. En effet, nous pouvons voir par les yeux de Tom Hardy, des soldats monter dans un chalutier. Nous saurons plus tard que ce sont les soldats que nous suivons depuis le début, car Nolan rejoue les scènes avec les différents points de vue.

La musique aussi m’a tenu en haleine et joue avec les sentiments des personnages. Nous entendons souvent le tic-tac d’une horloge. Celui-ci se tait brusquement quand le soldat anglais (Fionn Whitehead) s’endort dans le train. Il n’a plus peur, le tic-tac indiquant la tension peut donc s’arrêter.

Ainsi, je recommande ce film, pour le génie de Nolan concernant le scénario et encore une fois les images magnifiques que nous offre le réalisateur.

Teaser:

Source: Allociné, Youtube

Angleterre

Street Art Oxford Street Londres

Le Royaume-Uni est un pays que j’ai toujours apprécié et où j’y ai passé de nombreux séjours. Le plus souvent au colonie de vacances, avec mon collège ou ma famille. Mon dernier séjour remonte à Mai 2017, je suis partie voir une amie dans la ville de Coventry, ville assez contraster entre quartier populaire et quartier typiquement anglais. J’ai pu aussi visiter Londres et Birmingham. Il y a très peu de photographies pour le moment car j’ai eu un problème de téléphone quelques temps après et mes photographies se trouvaient dessus. Bref, je vous laisse apprécier.

Londres:

St James Park
Camden
Camden Lock. J’ai mise cette photographie en noir et blanc après avoir appris qu’un incendie avait ravagé ce quartier la nuit du 9 au 10 juillet 2017.

 

Birmingham :

Toit végétal, bibliothèque de Birmingham

Coventry:

Coventry by bus