Toy Story 4

Réalisé par Josh Cooley, en salle le 26 juin 2019.

Est-ce que j’ai pensé que ce quatrième volet n’était pas nécessaire ? Oui ! Est-ce que je l’ai trouvé réussis et intéressant ? Oui ! Si vous aimez qu’un tant soit peu cette saga, je vous conseille de courir en salle à sa sortie, mercredi 26 juin 2019. Cela tombe bien nous serons en pleine canicule et les salles de cinéma sont très souvent ventilées. Je vais vous donner mon avis sur ce film en essayant de ne pas trop vous spoiler. Je précise que j’ai été le voir en français pour une fois, et non en VO. Je suis née la même année que la sortie du premier – ça claque hein- et je suis donc habitué aux voix françaises. Le doublage des nouveaux personnages est aussi très bons !

Comme à mon habitude, je vous inclus un résumé du film (allociné) :

Woody a toujours privilégié la joie et le bien-être de ses jeunes propriétaires – Andy puis Bonnie – et de ses compagnons, n’hésitant pas à prendre tous les risques pour eux, aussi inconsidérés soient-ils. L’arrivée de Forky un nouveau jouet qui ne veut pas en être un dans la chambre de Bonnie met toute la petite bande en émoi. C’est le début d’une grande aventure et d’un extraordinaire voyage pour Woody et ses amis. Le cowboy va découvrir à quel point le monde peut être vaste pour un jouet…

Pour moi et pour d’autres, la fin du troisième était suffisante, avec une belle fin logique et émouvante. Cela abordait déjà le passage à l’âge adulte, avec Andy qui rentre à l’université et donne ces jouets à Bonnie. Elle avait déjà rencontré Woody un peu plus tôt dans ce troisième film. Ce quatrième volet continue dans cette idée, mais en mettant sur le devant de la scène l’amitié et l’ amour qui évoluent lorsque nous grandissons. C’est une situation dans laquelle se trouvent les personnages pendant ce film.

Ils se questionnent aussi plus profondément sur ce que signifie : être un jouet pour enfant. Quels sont les critères qui peuvent aider à être, oui ou non, considéré comme un jouet. Les personnages n’ont pas tous la même définition, ce qui donne des belles scènes de dialogues et d’actions.

Pour rester avec les personnages, chaque film en apporte de nouveaux, surtout chez les jouets. Nous avons ici le retour de Bo la bergère et ses brebis BE-BOP-LOULA, mais aussi Fourchette, Gaby Gaby, Duke Kaboum, les inséparables Ducky et Bunny et j’en passe. Ils amènent tous des éléments importants pour le dénouement de l’histoire, et encore une fois des réflexions sur ce qu’est être un jouet. Les anciens personnages sont moins présents, mais ils ne sont pas pour autant oubliés, comme Buzz l’éclair et Jessie qui ont de bonnes scènes d’actions ou qui aident les autres personnages.

Les personnages féminins sont de mieux en mieux écrits, notamment avec BO et Gaby Gaby qui ont chacune une personnalité différente, et qui contrastent aussi avec les autres jouets féminins. Elles font toutes preuves de courages dans différents domaines, et sont prêtes à s’aider malgré leurs différents. Je suis contente d’avoir à l’écran des personnages féminins principaux et secondaires qui sont là pour faire avancer les actions et non pas juste rajouter une présence féminine pour des héros masculins.

Enfin, le scénario est porté par une image de synthèse qui challenge les prochains films d’animations. En effet, sortir des maisons et de l’école implique de nouvelles couleurs, de nouvelles ambiances et textures. Le fait de se retrouver dans un magasin d’occasions avec des poupées de cires et non de plastiques par exemple, demande déjà d’autres techniques d’animations, sauf si des experts me disent le contraire. Les lumières dites artificielles – venant d’ampoules- sont aussi très importantes notamment pour retranscrire l’ambiance nocturne de la fête foraine, comme vous pouvez le voir sur l’affiche en début d’article.

Pour finir, ma passion pour les films Disney-Pixar m’a donc poussé à aller voir ce film, qui passait en avant première dans les Gaumont-Pathé pour leur « Grande journée des enfants ». J’en ressort contente, car encore une fois le scénario et les traitements des personnages sont bons. Cela finit sur une fin émouvante et ouverte, qui donne de l’espoir pour tous nos personnages. Maintenant, que j’ai pu visionner ce bijou d’animation, j’attends de voir la nouvelle version du Roi Lion.

En attendant, on se retrouve « Vers l’infini et au delà ».

 

Crédit: allociné, youtube.