En vu de mon premier oral de concours de professeur des écoles, j’avais décidé de mettre en pose la critique d’article pendant deux semaines. C’est pour cela que les films, Nous finirons ensemble et Rocketman sont peu développés, mais si vous deviez n’en voir qu’un seul entre les deux, je vous conseille le biopic sur Elton John. Il en est de même pour le film sur Godzilla.
Godzilla
Réalisé par Michel Dougherty, sorti le 29 mai 2019.
- Le réalisateur nous propose plusieurs combats de monstres bien réalisés, notamment au niveau des effets spéciaux. La musique et les thèmes de certains d’entre eux renforcent ces scènes de combats.
- Les monstres, appelés aussi Titans, permettent aux personnages d’approfondir leurs connaissances mythologiques, ce qui nous donne une belle scène d’exploration sous-marine.
- Pour ne rien envier aux autres blockbusters américains, le scénario nous livre une ode à la famille et aux sacrifices pour les siens, prenant parfois un peu trop de place. Cela empêche, de mon point de vue, de développer un peu plus les personnages des monstres-titans.
Sibyl
Réalisé par Justine Triet, sorti simultanément à Cannes et au cinéma le vendredi 24 mai 2019.
Entre le nouveau film de Pedro Almodovar et un film réalisé par une femme, j’ai décidé de jouer la carte de la sororité, et je ne suis pas trop déçu. La réalisatrice et Virginie Efira avait déjà tourné ensemble dans le film Victoria sorti en 2016. Pour ce film, elle fait aussi appel à Adèle Exarchopoulos et Gaspard Ulliel, pour ne citer qu’eux.
Voici le résumé de ce film trouvé sur le site du distributeur Le Pacte:
Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d’écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu’elle cherche l’inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l’acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu’elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la fin du tournage, tout s’accélère à une allure vertigineuse…
En effet, au fur et a mesure du film, Sibyl se perd dans des souvenirs douloureux qui vont influencer ses actions. Nous suivons donc tout au long du film, le travail qu’elle essaye de faire sur elle-même pour être plus sereine dans sa vie personnelle et professionnelle. Les personnages de Margot et Sibyl sont bien incarnés et bien mises en avant, ce qui rend la performance des acteurs masculins légèrement fade.
Heureusement, les autres femmes du film relèvent le niveau, notamment avec le rôle de la réalisatrice joué par Sandra Hüller. Elle incarne une femme de caractère qui fait tout pour mener à bien son projet de long-métrage. Je suis contente de voir à l’écran une femme qui dirige un plateau, chose qui est assez rare dans l’histoire du cinéma. La mise en abîme du tournage est bien retranscrite. Cela donne des scènes très belles visuellement, comme une scène dans un restaurant ou sur un bateau. Cela rajoute aussi encore plus d’ambiguïté au scénario et aux relations entre les personnages.
Le film comporte plusieurs scènes montrant des relations sexuelles à la fois pulsionnelle ou pour le film qui se tournent. Je les ai trouvé intéressantes, dans le sens où les mouvements semblent millimétrés comme une chorégraphie, et la femme est le plus souvent celle qui cherche l’ébat. Pour finir, j’ai apprécié ce film, car ils montrent des femmes fortes, qui même si elles trébuchent, elles arrivent à reprendre le contrôle de leur destin, de leur émotion et de leur corps.
Aladdin
Réalisé par Guy Ritchie, sorti le 22 mai 2019.
Pour cette nouvelle adaptation live, j’ai décidé de ne pas revisionner le dessin animé, pour ne pas trop rentrer dans les comparaisons entre les scènes qui sont ou qui ne sont pas dans telle ou telle version. Je peux vous dire toute de suite, que j’ai préféré cette adaptation à celle de Dumbo (critique), bien que quelques points m’aient légèrement déçu.
J’avais un peu peur de l’incarnation du génie par Will Smith, mais il a réussi à se hisser à la hauteur de Robin Williams, car il garde se côté cool et insolent. Pourtant, la scène où il se dispute avec Aladdin, ne le laisse pas aussi marqué que dans le dessin animé selon ma mémoire. Mena Massoud (Aladdin) et Naomi Scott (Jasmine) ont une performance assez intéressante, qui se rapprochent assez de leur personnage dans le dessin animé. Des personnages secondaires ont aussi été ajouté pour rajouter des scènes et développer un peu plus les caractères des héros. Cela contraste avec les personnages de Iago et Jafar qui ne sont pas aussi bons que dans le dessin animé. En effet, Iago, qui avait de très bonnes punshlines, n’a pas la parole dans cette version, ce que je trouve vraiment dommage et cela enlève un peu de saveur au film. Aussi Jafar n’est pas aussi machiavélique et il lui manque sa célèbre barbichette…
Les décors sont assez bien réalisés et les scènes de chorégraphies sont intéressantes, bien que la doublure de Mena Massoud se remarque un peu trop. Comme pour la version live de La Belle et la Bête, des scènes ont été rajoutés. Le film s’ouvre sur le génie sur un bateau, il va raconter l’histoire de Aladdin, ce qui n’apporte pas grand chose en mon sens. De plus, les petites filles vont avoir une nouvelle chanson à chanter avec la performance de Noami Scott. La chanson se veut féministe, ce qui creuse un peu son caractère. Cela aurait pu être vraiment intéressant, si encore une fois le personnage féminin n’avait pas l’avale d’un personnage masculin pour arriver à son objectif.
Disney nous offre donc un nouvel live action assez sympathique à quelques détails près, mais qui permettra aux nouvelles générations de découvrir cette histoire et les chansons sur lesquelles nous nous sommes tous époumonés.
Rocketman
Réalisé par Dexter Fletcher, sorti prévu le 29 MAI 2019
- Le réalisateur a réussi à retranscrire la simultanée ascension musical et déchéance personnel de Elton John dans un très bon film musical.
- Les acteurs arrivent à tenir le rythme de scène de danses et de chants pour nous donner de belles performance et porter le scénario.
Nous finirons ensemble
Réalisé par Guillaume Canet, sorti le 1er mai 2019
- Guillaume Canet nous livre de beaux plans de paysages et réussi à rendre au hommage au Cap Ferret dans ce film.
- Des personnages masculins à la limite de l’insupportable et des personnages de femmes mal écrits.
#Female Pleasure
Voir l’article ici.
Pokemon Détective Pikachu
Réalisé par Rob Letterman et sorti le 8 mai 2019
« Un jour, je serai le meilleur dresseur… », qui n’a jamais chanté cette chanson à tue-tête quand il était enfant…
Après les nombreuses séries et films d’animations, le film avec des acteurs en chair et en os est enfin arrivé ! Je vous avoue que j’ai été emballé dès son annonce et j’avais vraiment hâte de le voir. Il est basé sur le jeu Détective Pikachu qui donne son nom au film. Si vous aimez même seulement un peu la franchise pokemon, je vous conseille d’aller le voir malgré ses quelques défauts.
Voici un résumé péché dans une petite critique sur le site Warner Bros France:
L’histoire commence avec la disparition mystérieuse de Harry Goodman, un détective privé. Une séparation qui pousse alors son fils Tim, 21 ans, à tenter de découvrir ce qui s’est passé. Le détective Pikachu, ancien partenaire de Harry, participe alors à l’enquête : un super-détective adorable à la sagacité hilarante, qui en laisse plus d’un perplexe, dont lui-même. Constatant qu’ils sont particulièrement bien assortis, Tim et Pikachu unissent leurs forces dans une aventure palpitante pour résoudre cet insondable mystère.
Le scénario a une ligne directrice, sans trop de détour, qui peut être légèrement fade si vous aimez les films à multiples intrigues. Nous comprenons vite qui sont les méchant.e.s et qui sont les gentil.le.s, pour rester dans des termes manichéens. Les personnages humains ne sont pas tous très poussés, comme par exemple celui de la journaliste Lucy ( Katherine Newton – Big Little Lies), dans un rôle de journaliste tout d’abord cliché mais qui va forcement faire chavirer le coeur de Tim (Justice Smith- Jurassic World: Fallen Kingdom).
Ce sont donc les pokemon en eux-même qui m’ont fait surtout apprécier le film, et aussi les décors. Les deux sont vraiment bien réalisés. Ryme city est un mélange entre un New-York et un Tokyo futuriste, très bien mis en scène, et les lumières et les lieux portent le film. De plus, les pokemon arrivent à être perçu comme des personnages à part entière. Certes, Pikachu arrive à communiquer avec Tim se qui renforce son côté humain, mais même le Psykokwak de Lucy est attachant. D’autres scènes mettant en scène des pokemon sont assez bonnes, comme celle avec le Monsieur Mime qui est très drôle. Il y a aussi le pokemon Mewtwo considéré comme le plus fort des pokémon, qui avait déjà un film d’animation autour de lui en 2000 s’intitulant « Le retour de Mewtwo », qui est très bien représenté ici.
Malgré ses quelques défauts, je n’oublie pas que ce film doit être accessible pour un jeune public. Cela ne permet donc pas de faire des combats de pokemon très violents, mais ils me semblent déjà assez impressionnant pour des enfants entre 8 et 10 ans. La morale aussi est très claire pour les adultes, car le film se finit avec une plus grande harmonie entre les pokemon et les humains. Morale qui appelle les enfants au respect des autres et de leurs différences.
La bande-annonce en Vo du film, et à sa suite le générique en français de la première série pokemon, juste comme ça pour kiffer:
Crédit vidéo : youtube.
Crédit photos: allociné.